Brigitte Morel vous invite à

    Qui je suis…

Dès ses plus jeunes années Brigitte Morel grandit dans le milieu du spectacle qui semble l’attirer irrésistiblement.

Scolarisée àl’école du spectacle, elle est remarquée par les chercheurs de jeunes talents pour la diversité et la plasticité de ses dons, tant pour le théâtre, ( elle sera sur la scène du théâtre Montparnasse dès l’âge de neuf ans),  que pour sa voix et sa diction; elle fera de la post-synchronisation de films étrangers de l’âge de dix ans jusqu’à l’adolescence, que pour le mannequinat, la publicité, et la télévision.

    Mais sa passion c’est la danse.

Parallèlement à cette activité professionnelle précoce elle commence à l’âge de sept ans l’apprentissage intensif de la danse classique, ce qui l’amènera à poursuivre ses études chorégraphiques au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris puis à devenir à 18 ans membre du corps de ballet de l’Opéra de Paris, Le Palais Garnier… 

Elle y restera jusqu’à l’âge de 22 ans puis démissionnera à la suite d’une blessure grave, dont les séquelles ne lui permettaient plus d’espérer devenir ce qu’elle ambitionnait, c’est-à-dire, danseuse étoile.

 Sans jamais nier le lien indéfectible qui l’attache à ses premiers apprentissages, qu’elle considère avoir été pour elle initiatiques, profondément inspirée par les chefs d’œuvre du ballet et de l’art lyrique qui ont éclairé sa jeunesse, mais blessée, tant d’un point de vue physique, que désorientée et déçue, elle songe à opter pour une tout autre vie, et décide  de s’inscrire à l’université afin d’y entamer des études littéraires et de psychologie.

Mais il faut vivre. Gagner sa vie. Alors elle va donner des cours. 

Ce qu’elle fait d’abord par nécessité deviendra rapidement à son corps défendant une seconde vocation, plus intense et plus exigeante peut-être encore que la première.

Pédagogue, elle aura à cœur d’épargner à ses élèves vite devenus nombreux, adultes , enfants, amateurs et professionnels, les déconvenues, les faux espoirs, les blessures corporelles, spirituelles et psychiques dont elle connaît la dureté et qui ont failli la briser.

 Elle s’entoure de collaborateurs avec lesquels elle étudie la physiologie du corps, l’anatomie du mouvement, elle introduit dans ses cours en même temps que l’exigence de la précision technique et la justesse du placement, l’écoute rythmique et mélodique de la Musique, des exercices gymniques, des pratiques de yoga et de relaxation, et l’ouverture magique à l’improvisation.

Ce qu’elle découvre par ses élèves l’émerveille.  Elle n’aura de cesse désormais d’enrichir son enseignement, d’explorer diverses méthodes de travail puisant aux sources du mouvement et de l’expression théâtrale. dans le respect de la sensibilité et des dons de chacun…Elle a acquis la certitude que, si ce n’est tous les êtres, au moins un grand nombre d’entre eux, bien sûr à des degrés divers, ont un potentiel artistique, un désir d’harmonie et d’imagination qui pourrait les porter au-delà d’un quotidien banal, vers plus d’équilibre et de joie. 

De la danse au théâtre, en passant par l’art du mouvement, elle ne cessera d’évoluer vers une expression théâtrale au sens le plus large du terme de plus en plus libre et dans un espace ouvert. 

Voilà pour la pédagogie.

Son amour de la scène, de la création artistique, du théâtre et des gens la mènera tout naturellement à monter de nombreux spectacles. Elle met un point d’honneur à ne pas faire de différence du point de vue de la qualité entre les groupes dits «amateurs» et ceux dits «professionnels».

La présence authentique, le geste juste, l’émotion vibrante et le style sont pour Brigitte Morel l’alpha et l’oméga de toute action artistique. Il en va pour la formation des acteurs et des danseurs comme pour la forme donnée aux pièces, spectacles et créations qui seront offerts au public.

Voilà en quelques paragraphes l’intention artistique responsable et humaine qui sera développée dans les autres chapitres. 

Pédagogue, chorégraphe, metteure en scène, auteure, également concernée par les problématiques sociales et humanistes Brigitte a répondu présente quand il lui fut proposé d’intervenir auprès des publics difficiles ou dits en difficulté, maison des jeunes et de la culture, centres sociaux, écoles, lycées dans les banlieues difficiles, publics en incarcération, puis rendus à la vie civile, ensauvagés et abîmés. Public migrant d’enfants, d’adolescents et d’adultes arrivant sur nos territoires, perdus le plus souvent et ne parlant pas notre langue. 

Des expériences heureuses vécues en Italie avec des   groupes à Gênes; Milan; Vérone; Naples et Rimini ont pour de longues périodes, ensoleillé sa vie.

Toujours aussi désireuse de partager ses découvertes, sa passion pour les arts et son goût de l’échange humain elle propose aujourd’hui des ateliers ouverts à tous, mêlant pratiques artistiques et connaissance de soi, qui permettent à chacun de s’ouvrir et de s’épanouir à partir de l’être qu’il est et de ses qualités propres, de ses savoirs innés et de sa propre histoire dans la joie d’un accord entre corps et esprit, apaisant, apaisé, envers soi-même, avec les autres.